- Les rouilles sont des maladies complexes causées par des champignons qui sont des parasites obligatoires. Elles sont autoïques ou hétéroïques et généralement spécifiques à leur hôte et à leur famille. Dans sa forme la plus complexe, les rouilles ont cinq types de spores (spermatie, écidiospore, urédospore, téliospore et basidiospore).
La rouille-balai de sorcière est une rouille hétéroïque. Elle a besoin de deux hôtes pour compléter son cycle. Le champignon fait une partie de son cycle sur le sapin baumier (Abies balsamea) et l'autre sur le bleuetier. Elle affecte le bleuet en corymbe et le bleuet nain ainsi que les autres espèces de Vaccinium. La rouille-balai de sorcière est une maladie occasionnelle et mineure. Elle
Les feuilles terminales d'un bleuetier sont rouges et cassantes. Le plant est très végétatif pour la saison. Ce plant de bleuet débourre à l'automne, généralement au mois d'octobre, lorsque les conditions climatiques sont propices (température élevée, bon ensoleillement, nuits clémentes). Un spécialiste en production fruitière rapporte que ce comportement est fréquent chez les cultivars Patriot et Northland. Cela semblerait être un dérèglement dans la physiologie du plant, répondant à certaines conditions climatiques de fin de saison. Rougissement des feuilles terminales de bleuet en corymbe
Les herbicides du groupe 5 inhibent la photosynthèse en bloquant le transfert d'électrons dans le photosystème II et le transfert de l'énergie lumineuse. Ils incluent les familles d'herbicides telles que : les triazines (ex. : Aatrex, Princep, etc.), les phényl-carbamates (ex. : Betamix, etc.), les uraciles (ex. : Sinbar, etc.), les triazinones (Sencor, Velpar, etc.), les urées (Karmex, etc.) et les amides. Trois des familles d'herbicides, soient les triazines, les phényl-carbamates et les uraciles sont systémiques : elles peuvent être absorbées par le feuillage mais sont le plus souvent absorbées par les racines et sont transportées dans toute la plante via le xylème. Les herbicides du groupe 5 sont utilisés pour détruire les mauvaises her
- Le virus des feuilles en lacet du bleuet (BSSV - Sobemovirus) est le virus le plus répandu aux États-Unis chez le bleuet en corymbe. Il cause des pertes de rendement importantes à cause des fruits qui demeurent rouges au lieu de bleuir . Au Canada, le BSSV est rarement observé et cause des dommages mineurs. Ce virus affecte le bleuet en corymbe et nain. Il est transmis généralement par le bouturage des plants, le puceron du bleuet (Illinoia pepperi) et le travail mécanique effectué au champ. Le BSSV est le seul virus des Sobemovirus qui est transmis par un puceron. Il demeure latent dans la plante environ 4 années avant d'exprimer des symptômes. Ce virus est systémique et les plants infectés le demeureront tout
- Le virus des taches en anneaux de la canneberge induit une maladie similaire à la tache rouge en anneaux (Red ringspot virus (RRSV - Caulimovirus)) chez le bleuet en corymbe. Selon la référence citée, la microscopie électronique a démontré, à partir de feuilles de canneberge, que des particules virales et des corps d'inclusion du "ringspot virus" étaient identiques à celles observées pour le RRSV du bleuet en corymbe. Ce virus affecterait seulement les espèces de Vaccinium. Il est occasionnel et mineur et n'a pas d'impact économique important chez la canneberge. Le vecteur est inconnu, mais selon certaines études, il pourrait s'agir d'un puceron ou d'une cochenille. Il a été démontré que ce virus est t
Le fer est disponible dans le sol sous la forme Fe2+, Fe3+ et chélatée. Les formes ioniques sont peu abondantes dans les sols et les solutions nutritives. On retrouve surtout la forme chélatée. Le fer est l'élément mineur le moins mobile dans la plante. Il est absorbé par la zone apicale des racines. Il joue un rôle majeur dans la synthèse de la chlorophylle et des protéines et est impliqué dans la respiration et la fixation de l'azote.
La carence en fer est fréquente, mais mineure chez le bleuet en corymbe. Il faut demeurer vigilant à l'apparition des symptômes qui sont très caractéristiques. Outre le bleuet en corymbe, quelques légumes (asperge betterave, céleri, crucifères, épinard, haricot blanc, tomate), plusieurs plantes ornementale
Les herbicides du groupe 4 regroupent les herbicides de type phytohormones de synthèse (ou régulateurs de croissance) et incluent les familles d'herbicides tels que les auxines synthétiques (phytohormones synthétiques) ou acides phénoxy-carboxyliques (ex.: MCPA, MCPB, etc.), les acides benzoïques (ex.: dicamba), les acides pyridiniques (ex.: clopyralide) et les acides pyridyloxy-carboxyliques (ex. : triclopyr). Ces herbicides sont absorbés prioritairement par le feuillage mais aussi par les racines. Ils peuvent s'accumuler dans les zones de division cellulaire intensive (méristème, bourgeon, racine) et sont transloqués dans la plante via le xylème et le phloème. Ce groupe d'herbicide affecte la balance hormonale et la synthèse des protéines
- L'anthracnose est une maladie fongique importante du bleuet en corymbe qui est causée essentiellement par les champignons Colletotrichum gloeosporioides et C. acutatum. Ces champignons affectent également la pomme, le raisin et d'autres fruits et légumes. L'anthracnose peut causer des pertes au champ (entre 3 et 5 %) mais les plus grandes pertes (jusqu'à 100 %) surviennent lors de l'entreposage des fruits. Depuis l'an 2000, cette maladie a pris de l'ampleur au Québec, principalement à cause de l'implantation du populaire cultivar Patriot, particulièrement sensible à l'anthracnose. Aujourd'hui, l'anthracnose est considérée comme un problème fréquent et sévère et extrêmement difficile à détecter avant la récolte. Au champ
Toutes les cultures cultivées au champ sont sujettes à des dommages par la grêle. Ces dommages n'évoluent pas, mais la grêle cause des blessures qui deviennent une porte d'entrée pour le développement d'organismes secondaires. Lorsque la grêle survient au moment de la floraison, de la nouaison ou du développement des fruits, les dommages sont plus importants. La grêle demeure un problème non parasitaire occasionnel et mineur. Feuille : présence de lacérations ou de déchirures du limbe. Les feuilles les plus exposées sont atteintes en premier.
Fleur : chute possible des fleurs, hypothéquant la production de fruit.
Fruit : présence de taches, de lésions, de dépressions, de pourritures, d'anomalies de coloration ou de déformations (se rata
Les herbicides du groupe 4 regroupent les herbicides de type phytohormones de synthèse (ou régulateurs de croissance) et incluent les familles d'herbicides tels que les auxines synthétiques (phytohormones synthétiques) ou acides phénoxy-carboxyliques (ex.: MCPA, MCPB, etc.), les acides benzoïques (ex.: dicamba), les acides pyridiniques (ex.: clopyralide) et les acides pyridyloxy-carboxyliques (ex. : triclopyr). Ces herbicides sont absorbés prioritairement par le feuillage mais aussi par les racines. Ils peuvent s'accumuler dans les zones de division cellulaire intensive (méristème, bourgeon, racine) et sont transloqués dans la plante via le xylème et le phloème. Ce groupe d'herbicide affecte la balance hormonale et la synthèse des protéines