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Dans la partie supérieure de la racine, présence d'une large cavité tapissée de tissus pourrissants. Un mycélium blanc à saumon est visible sur les tissus endommagés. Les tests de laboratoire ont révélé la présence du champignon Botrytis cinerea, responsable de la moisissure grise chez le céleri-rave.
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Généralités
La moisissure grise est une maladie importante chez de nombreuses cultures. Chez les apiacées, elle se manifeste essentiellement en postrécolte et est considérée comme une maladie occasionnelle causant des dommages mineurs. Les infections peuvent être initiées au champ et demeurer latentes jusqu’à l’entreposage ou se produire lors de la récolte.
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Symptômes Racine : présence de taches ou lésions humides, beiges à brunes, débutant aléatoirement sur la racine. Les lésions deviennent spongieuses ou d’aspect cuir. Une pourriture brune apparait et elle peut se couvrir d’une sporulation blanchâtre et de sclérotes.
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Ne pas confondre Les dommages causés par la moisissure grise peuvent être confondus avec ceux de la
cavité pythienne (
Pythium sp.). La cavité pythienne présente des lésions horizontales et déprimées.
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Cycle vital Le champignon hiverne dans le sol et les débris végétaux sous la forme de mycélium, de conidies ou de sclérotes. Sous la forme de sclérotes, Botrytis peut persister plusieurs années dans le sol. En entrepôt, Botrytis peut également survivre sur les infrastructures, le matériel et les outils. Au champ, le champignon est dispersé par le vent, les courants d’air, l’eau (pluie, irrigation par aspersion, condensation), les outils et les travailleurs. Les infections ont lieu lorsque les conditions sont humides (> 85 %), fraîches à tempérées (15 à 21 °C) et lorsqu’un contact est assuré avec de l’eau libre pendant au moins 6 heures. Le champignon pénètre dans les tissus par des blessures diverses, les tissus sénescents et rarement par les tissus sains. Les infections initiées au champ demeurent généralement latentes jusqu’à l’entreposage. En postrécolte, Botrytis ne sporule pas (pas de conidiophore ni conidie) car la température est trop basse (< 0 °C), mais fait un réseau de mycélium blanchâtre qui peut coloniser les tissus sains avoisinants et faciliter les infections.
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Méthodes de lutte En entrepôt, de bonnes mesures d’hygiène, l’absence de blessures aux légumes racines et une durée d’entreposage limitée minimisent le risque de développement de la maladie.
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Traitements phytosanitaires
Références/liens
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