Description
Oeuf : environ 1,5 mm; il est ovale et blanc; il est rarement observé, car il est inséré dans les tissus végétaux de la plante hôte.
Larve : 20,0 mm à maturité; de forme cylindrique et allongée; la coloration est verte chez la jeune larve puis devient noirâtre au fur et à mesure qu’elle grandit; la tête est ronde, noire et luisante.
Pupe : 6,0 à 8,0 mm; elle est disposée dans un cocon ovale jaune brunâtre.
Adulte : la femelle mesure de 6,0 à 8,0 mm tandis que le mâle mesure de 4,0 à 5,0 mm; petite guêpe munie de deux paires d’ailes membraneuses; la femelle est brun-orangé et possède un ovipositeur en forme de scie; le mâle est principalement noir (le dessous de l’abdomen est orange) avec des pattes orange et des antennes plumeuses.
Cycle vital
Le diprion du sapin est une espèce indigène au Canada. Cette espèce produit une seule génération chaque année. L’hibernation s’effectue au stade d’œuf. L’éclosion des œufs a lieu de la fin juin à la fin juillet. Les jeunes larves, regroupées en colonies de 30 à 100 individus, se nourrissent des aiguilles sur les pousses de l’année ou de l’année précédente. En vieillissant, les larves migrent individuellement vers des aiguilles plus âgées. La larve doit traverser six stades avant d’atteindre la maturité et de commencer à tisser son cocon. Les cocons sont construits directement sur les aiguilles de sapin ou au sol en dessous de la plante hôte.
Au début de septembre, l’adulte émerge et s’accouple. Ensuite, les femelles entaillent la surface des aiguilles de l’année à l’aide de leur ovipositeur en forme de scie afin de déposer leurs œufs directement à l’intérieur de celles-ci. Les œufs resteront à l’intérieur des aiguilles jusqu’à l’émergence des larves, qui aura lieu à l’été suivant.
Les populations de cette espèce évoluent selon un cycle d’une durée de trois à cinq ans. La régulation des populations est effectuée par les attaques de prédateurs naturels et de parasitoïdes.
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Dommages
Cette espèce de diprion s’attaque principalement au feuillage du sapin baumier, mais il est aussi présent sur les épinettes. Il peut causer des dommages importants dans la forêt. À l’occasion, on le retrouve dans les plantations d’arbres de Noël cultivées.
Lorsque des larves s’attaquent au sapin, on observe un grignotement sur le contour des aiguilles, ne laissant que le filament central intact. Les aiguilles endommagées dépérissent et prennent une couleur rouge brique. On constate la présence d’aiguilles de l’année vertes et d’aiguilles courtes et rougeâtres sur les pousses des années antérieures. La vigueur et la qualité esthétique des arbres attaqués peuvent être amoindries, mais leur survie n’est jamais compromise.
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Cultures à risque
Élevé :
s.o.
Moyen :
s.o.
Faible :
Arbres de Noël (sapins), Épinettes
Prévention et répression
Dépistage
Il faut surveiller les colonies de larves de diprions à partir de la fin du mois de juin jusqu’au début de septembre. Afin de détecter cette espèce, on doit
observer les pousses de l’année précédente.
Conditions favorables
- Lorsque les populations de diprions sont élevées en forêt.
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Informations complémentaires
Les dommages causés par les diprions du sapin portent parfois à confusion avec ceux causés par le rouge des aiguilles puisque dans les deux cas, on observe un rougissement et un brunissement des aiguilles. Il est possible de les différencier puisque le contour des aiguilles est intact lorsque la cause des dommages est le rouge des aiguilles.
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Références et liens
Pettigrew, A., Choquette, D. & Briand N. (2014). Ravageurs, maladies et ennemis des arbres de Noël au Québec. Association des producteurs d’arbres de Noël du Québec. 130 pp.
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