Le bouleau blanc est un arbre indigène au Canada. Il peut atteindre jusqu’à 30 m de hauteur et peut posséder plusieurs troncs. L’écorce des jeunes troncs est brun rougeâtre foncé. Sur les arbres matures, elle est blanche et parsemée de longues lenticelles amincies. Elle s'exfolie facilement en de longues lanières.

Les feuilles sont alternes, ovées et à marge doublement dentée. Le pétiole et les nervures sont plus ou moins duveteux à la face supérieure. Les pétioles sont étroits, vert jaunâtre et mesurent jusqu’à 3 cm de longueur.

Les fleurs mâles et femelles sont portées sur des chatons différents. Les chatons femelles sont verdâtres et portés par de longs pédoncules sur de courts rameaux feuillés. Ils sont habituellement solitaires et mesurent de 3 à 5 cm de longueur. De plus, ils sont ascendants et pubescents. Les chatons mâles sont regroupés par 2 ou 3 à l’extrémité des rameaux de l’année précédente et sont jaunâtres. Ils sont pendants et mesurent de 3 à 10 cm de longueur.

Les graines sont ailées et largement dispersées par le vent.

Chez les jeunes plants et les pousses végétatives, les feuilles sont souvent pubescentes et glanduleuses et leur base est en forme de cœur.

Cette espèce peut être confondue avec le bouleau gris (Betula populifolia). Ce dernier se distingue par la présence de taches noires triangulaires à l'insertion des branches sur la tige. Aussi, l'écorce ne s'exfolie pas facilement et les feuilles sont triangulaires se terminant par une longue pointe.

Cette espèce colonise une multitude d’habitats. Elle préfère les sols bien drainés, mais tolère les sols humides. Sa répartition est générale au Québec.

Lorsqu'il est présent dans les champs de canneberges, sarcler les plantules au cours de l’été ou à l’automne, après la récolte. L’arrachage des racines est facilité lorsque le sol est humide.

Il atteint la maturité vers 70 ans et peut vivre jusqu’à 200 ans.

Desjardins È.-C. & Néron R. (2010). Guide d’identification, alliés et ennemis du bleuet nain. Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), Québec. 283 pp.

Néron R., Deland J.-P., Drolet I. & Painchaud J. (2013). Guide d’identification des mauvaises herbes de la canneberge. Ministère de L’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Québec. 239 pp.

MARIE-VICTORIN. (1995). FLORE LAURENTIENNE. 3e éd. Les Presses de l’Université de Montréal, Montréal: p.150.

Boufford, D. E. 1997. BETULACEAE. In: Flora of North America Editorial Committee, eds. 1993+. Flora of North America North of Mexico. 20+ vols. New York and Oxford. Vol. 3, pp. 522.