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  1. Potyvirus (groupe) - Rutabaga
  2. Potyvirus

Taches

Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

© Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

Information reliée à l'image
Sur l’épiderme d’un rutabaga (cv 'Laurentien') provenant d’un entrepôt, présence de grandes taches déprimées noires. Les taches sont localisées dans la partie inférieure de la racine. Les vaisseaux conducteurs du collet et de la racine sont sans symptôme. Les tests de laboratoire ont révélé la présence d’un Potyvirus. Il s’agit probablement du virus de la mosaïque du navet qui cause des symptômes similaires à ceux observés sur cette racine. Le conseiller agricole mentionne que 50 % des plants étaient affectés au champ.
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Généralités
Le groupe des Potyvirus comprend plus de 200 virus dont le tiers infecte les plantes ornementales. Les maladies virales sont occasionnelles, mais causent des dommages sévères d’une grande importance économique. Les symptômes apparaissent généralement en foyer une à deux semaines après l’inoculation.

Le virus de la mosaïque du navet (Potyvirus) est une maladie grave chez le rutabaga et le chou chinois. Ils ne doivent pas être cultivés à proximité du canola d’automne et de printemps car ces cultures hébergent les pucerons. Les infections mixtes avec un autre virus sont fréquentes. Les racines infectées de rutabaga sont sensibles à la pourriture pendant l’entreposage.
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Symptômes
La diversité des symptômes varie selon la souche de virus, l’hôte, le stade de développement de la plante lors de l’infection et des facteurs environnementaux. Voici les principaux symptômes rapportés.
 
Feuille : présence de jaunissement, de mosaïques ou marbrures, de taches jaunes ou en anneaux, d’une décoloration des nervures, de stries en bandes parallèles aux nervures, de nécroses ou de déformations (pustules vert foncé entre les nervures, gaufrage, feuille enroulée en forme de cuillère, tordues, etc.).
 
Fleur : la floraison peut être prématurée, les fleurs décolorées, petites ou déformées.
 
Racine : présence de taches noires dépressives sur l’épiderme. Chez le rutabaga, la racine peut être de petit calibre et rabougrie. Les symptômes racinaires apparaissent lorsque les plantes sont infectées au début de leur croissance.
 
Plante entière : la vigueur des plantes est réduite et elles peuvent être rabougries.
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Ne pas confondre
Les symptômes causés par les Potyvirus peuvent être confondus avec ceux d’une phytotoxicité par les herbicides. Chez le rutabaga, les symptômes peuvent aussi être confondus avec ceux du rhizoctone commun (Rhizoctonia solani), de la pourriture sèche fusarienne (Fusarium sp.) et de la pourriture sclérotique (Sclerotinia sclerotiorum ou S. rolfsii).
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Cycle vital/épidémiologie
Les Potyvirus sont transmis principalement par plusieurs espèces de pucerons selon le mode non persistant, ce qui signifie que le virus ne se multiplie pas à l’intérieur du vecteur et qu'il est transmis uniquement par le stylet du puceron. Les pucerons transmettent la maladie d’un plant infecté à un plant sain en se nourrissant sur lui pendant moins d’une minute. Le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) est le plus fréquemment rapporté. Les autres modes de transmission incluent le pollen et l’inoculation mécanique, car le virus est systémique et peut être transmis par la sève présente sur les outils, la machinerie ou les travailleurs.
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Méthodes de lutte
Pour limiter la propagation des virus, il faut utiliser des semences certifiées exemptes de virus, mais la méthode la plus efficace consiste à employer des cultivars résistants lorsqu’ils sont disponibles. Éliminer les plantes virosées, les volontaires, les mauvaises herbes et les plantes susceptibles d’attirer les pucerons en champ et contrôler les pucerons vecteurs. Dans la lutte aux Potyvirus, il est important de considérer le moment du semis en champ ou de la plantation des transplants afin d’éviter les populations importantes de puceron, surtout lors de leur migration.
 
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Références et liens
Richard C. & Boivin G. (1994). Mosaïque du navet. Dans Maladies et Ravageurs des Cultures Légumières au Canada. La Société Canadienne de Phytopathologie et la Société d'Entomologie du Canada, Canada. p. 116-117. (http://phytopath.ca/wp-content/uploads/2014/10/MRCLC/ch8-cruciferes.pdf)

Rimmer S. R., Shattuck V. I. & Buchwaldt L. (Eds) (2007). Turnip Mosaic. Dans Compendium of Brassica Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 72-73.

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/90-143.htm

http://www.dpvweb.net/dpv/showdpv.php?dpvno=8
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