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  1. Moucheture bactérienne (syn. Tache bactérienne) - Radis oriental
  2. Bacterial leaf spot (syn. Peppery leaf spot)
  3. Bactérie : Pseudomonas syringae pv. maculicola

Taches sur feuilles de radis oriental

Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

© Laboratoire d'expertise et de diagnostic en phytoprotection - MAPAQ

Information reliée à l'image
Sur les feuilles d’un plant de radis oriental provenant d’un champ, présence de nombreuses petites taches affectant surtout la base des vieilles feuilles et devenant graduellement moins importantes vers les extrémités des vieilles feuilles et vers les jeunes feuilles du cœur. Ces taches sont brunes, aqueuses, délimitées par un fin halo jaune et distribuées de manière assez uniforme sur le limbe. Les tests de laboratoire ont révélé la présence de la bactérie Pseudomonas syringae. Il s’agit probablement de P. syringae pv. maculicola, responsable de la moucheture bactérienne chez les crucifères.
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Généralités
La tache bactérienne causée par Pseudomonas syringae affecte de nombreuses cultures. Généralement, cette bactérie cause des taches ou des brûlures foliaires, et parfois de la pourriture molle car c’est une bactérie pectinolytique. Chez les crucifères, le chou-fleur, le brocoli et le chou de Bruxelles sont les plus sensibles, mais par temps froid et humide, le chou et le navet sont extrêmement sensibles. Cette maladie est occasionnelle et mineure, mais peut causer, à l’occasion, des pertes de rendement importantes. Les symptômes sont généralement distribués de manière éparse au champ.
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Symptômes
Feuille : présence de petites taches humides, gris foncé à brun foncé à noires. Elles sont circulaires, elliptiques ou angulaires et peuvent se regrouper pour former de larges zones nécrotiques. Jaunissement potentiel des tissus avoisinants. Parfois présence d’une brûlure marginale pourpre foncé à noire. Les feuilles peuvent être déformées. La maladie apparait généralement à la face inférieure. La gravité de la maladie diminue en intensité au fur et à mesure qu’on atteint les feuilles du cœur. Les tissus atteints meurent, mais restent accrochés aux plants.
 
Fleur : présence de petites taches brunes à brun foncé sur les boutons floraux. Au début, ils sont fermes, mais deviennent progressivement mous lorsqu’ils sont envahis par des organismes secondaires.
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Ne pas confondre
Cette maladie peut être confondue avec la médiane noire, qui est un désordre physiologique dont l'origine demeure imprécise et qui apparait peu de temps après l'entrée des choux en entrepôt.
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Cycle vital/épidémiologie
La bactérie survit deux à trois ans sur les résidus de culture infectée, les semences et les mauvaises herbes de la famille des crucifères. Un faible pourcentage de semences contaminées est suffisant pour provoquer une épidémie au champ. La bactérie est dispersée par l’eau (pluie, éclaboussures, irrigation), le vent, les insectes, la machinerie, les outils et les travailleurs. La bactérie pénètre dans la plante par les blessures ou les ouvertures naturelles (hydatodes, stomates) et envahit le système vasculaire. L’intensité de la maladie augmente par temps frais (22 à 23 °C) et très humide. La maladie est enrayée à une température supérieure à 30 °C. Les symptômes apparaissent 5 à 10 jours après l’infection.
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Méthodes de lutte
Pour limiter le développement de la maladie, il faut utiliser des semences traitées, des transplants certifiés, avoir une bonne gestion de l’irrigation, de bonnes mesures d’hygiène lors de la manipulation des plants (laver les mains et outils), favoriser la rotation des cultures (3 ans) avec des plantes non hôtes (solanacées, cucurbitacées, maïs, blé), les sols bien drainés et lutter contre les insectes. Il faut éviter les excès d’azote et les blessures, enfouir rapidement les résidus de culture pour accélérer leur décomposition et éliminer les mauvaises herbes de la famille des crucifères. Des produits à base de cuivre sont disponibles, mais ont une action mitigée sur la bactérie. Si la tache bactérienne est présente lors de la récolte, refroidir rapidement les légumes afin de prévenir les nouvelles infections pendant le transport vers les marchés.
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Références et liens
Richard C. & Boivin G. (1994). Tache bactérienne. Dans Maladies et Ravageurs des Cultures Légumières au Canada. La Société Canadienne de Phytopathologie et la Société d'Entomologie du Canada, Canada. p. 105. (http://phytopath.ca/wp-content/uploads/2014/10/MRCLC/ch8-cruciferes.pdf)
 
Rimmer S. R., Shattuck V. I. & Buchwaldt L. (Eds) (2007). Bacterial Leaf Spot. Dans Compendium of Brassica Diseases. APS Press, The American Phytopathological Society, St-Paul, Minnesota. p. 58-59.
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