- Phoma complanata est spécifique au panais et il est retrouvé autant dans les sols organiques que minéraux. Cette maladie peut causer de lourdes pertes au champ et en entrepôt. Lors de la récolte, les pertes surviennent essentiellement à cause du bris des pétioles malades, ce qui rend difficile la récolte mécanisée et en entrepôt, c'est la formation de chancres qui rend les racines invendables. Notez que lors de la récolte, les ouvriers doivent éviter tout contact cutané avec les plantes malades à cause de la concentration élevée de furocoumarines photocarcinogènes produites dans ces plantes. Ces composés réagissent avec le soleil et peuvent produire de graves éruptions cutanées et de grosses ampoules. Pour diminuer la maladie, i
Lepidoptera / Oecophoridae - Oeuf : 0,55 de long par 0,3 mm de large; il est ovoïde et de couleur blanc translucide; sa face dorsale est striée longitudinalement.
Larve : 16,0 à 20,0 mm à maturité; la tête et la plaque thoracique sont noires et luisantes; le corps est jaune vif sur les côtés et jaune grisâtre dorsalement; de nombreux tubercules noirs surmontés d'une soie recouvrent le corps.
Chrysalide : 13,0 mm; elle a une couleur brune; elle est généralement présente à l'intérieur de la tige de la plante hôte et est entourée d'un cocon composé de soie et de fèces séchées.
Adulte : envergure des ailes de 23,0 à 28,0 mm; la tête et le thorax sont brun-beige; les ailes antérieures sont brun pâle et présentent de nombreuses taches noires diff
Apiaceae - Le panais sauvage est une plante bisannuelle ou vivace de courte durée, originaire d'Eurasie. Il s'agit d'une plante monocarpique, c'est-à-dire qu'elle ne fleurit qu'une seule fois et meurt après sa floraison. La première (et parfois la deuxième) année, elle produit une rosette de feuilles. La tige florifère se développe la 2e ou 3e année, elle est creuse sauf aux nœuds, striée et lisse, avec très peu de poils. Elle est de couleur vert pâle et souvent ramifiée sur les nœuds supérieurs. Elle peut atteindre une hauteur de 40 à 200 cm. La racine est pivotante et devient ramifiée en vieillissant. Elle est charnue et de couleur blanche à brun jaunâtre. Elle peut atteindre plus d'un mètre de profondeur dans le sol.
Les feuilles de la
- La cavité pythienne est une maladie fréquente et mineure de la carotte et du panais. Elle a peu d'incidence sur le rendement en poids, mais affecte la qualité de la racine ce qui diminue sa valeur marchande pour le marché des produits frais et de transformation. Cette maladie est causée principalement par Pythium violae, et dans une moindre mesure, par d'autres espèces de Pythium, dont P. intermedium, P. irregulare, P. sulcatum, P. sylvaticum et P. ultimum. À des fins de diagnostic, une infection peut être détectée au champ sur des carottes bien lavées, à partir de la 12e semaine de croissance, car il n'y a pas de symptômes foliaires. Pour diminuer l'incidence de la cavité py
- Les champignons causant les blancs (oïdium) sont des parasites obligatoires. Ils tuent rarement leurs hôtes puisqu'ils sont nécessaires à leur survie. Chez la carotte, il existe deux types de blanc, les Oidium (Erysiphe heraclei) qui sont les plus communs et les Oidiopsis (Leveillula taurica et L. lanuginosa) observés surtout en Asie. En plus de la carotte, E. heraclei affecte le céleri, le panais et plusieurs fines herbes. Le blanc de la carotte est une maladie occasionnelle et mineure qui cause parfois des pertes de rendements significatives. Pour limiter la propagation de la maladie, il faut détruire les tissus infectés, favoriser une bonne circulation d'air entre les plan
(syn. Stemphylium radicinum) - Les principaux dommages de la pourriture noire sont observés sur la racine. Occasionnellement, Alternaria radicina peut attaquer les organes aériens, principalement les porte-graines et contaminer la semence. En plus de la carotte, ce champignon attaque aussi le céleri, le panais, le persil et l'aneth. La majorité des pertes sont enregistrées lorsque les carottes sont entreposées en vrac, mais des pertes significatives au champ ont déjà été rapportées surtout lorsque la base des pétioles est affectée, ce qui complexifie la récolte mécanique, car le feuillage casse. Cette maladie est occasionnelle mais sévère en entreposage. Pour diminuer les risques associés à la pourriture noire, il faut priv
(syn. Centrospora acerina) - La pourriture à Mycocentrospora est une des maladies les plus importantes de la carotte et du céleri en entreposage. C'est essentiellement une maladie d'entreposage. Elle est fréquente mais mineure. Elle affecte de nombreuses cultures, dont les cultures légumières (betterave, carotte, céleri, épinard, panais, pois, etc.), les plantes ornementales (primevère, cyclamen, pensée, pétunia, etc.) et les mauvaises herbes (capselle bourse à pasteur, ortie, stellaire, etc.). Les plantes ornementales et les mauvaises herbes jouent souvent le rôle de plantes réservoirs. Pour lutter contre la pourriture à Mycocentrospora, il faut manipuler les céleri-rave avec soin lors de la récolte pour éviter les blessures, élimi
- Les phytoplasmes sont des bactéries sans paroi cellulaire ni rigidité et d'une forme variable (sphérique, allongée, irrégulière). Ils vivent dans le système vasculaire (phloème) des plantes et dans les insectes vecteurs. Le phytoplasme de la jaunisse de l'aster affecte de nombreuses cultures légumières et fruitières, les plantes ornementales et quelques mauvaises herbes. Chez les apiacées, la carotte, le panais et le persil sont particulièrement sensibles. En général, cette maladie est fréquente mais les dommages sont mineurs. Chez la carotte, le feuillage affecté rend la récolte mécanique difficile, car les feuilles infectées cassent au niveau du sol. La maladie est accentuée lorsque les récoltes sont tardives et elle peut continuer de
- Les phytoplasmes sont des bactéries sans paroi cellulaire ni rigidité et d'une forme variable (sphérique, allongée, irrégulière). Ils vivent dans le système vasculaire (phloème) des plantes et dans les insectes vecteurs. Le phytoplasme de la jaunisse de l'aster affecte de nombreuses cultures légumières et fruitières, les plantes ornementales et quelques mauvaises herbes. Chez les apiacées, la carotte, le panais et le persil sont plus sensibles que le céleri. Chez le céleri, cette maladie est occasionnelle et mineure. Pour diminuer cette maladie et la prolifération de cicadelles dans les champs, il faut prioriser la lutte aux mauvaises herbes qui sont des plantes réservoirs pour les cicadelles. Il fait désherber le long des fossés, des cl
Coleoptera / Elateridae - Larve : 25,0 mm à maturité; le corps est jaune pâle, sclérifié, luisant et de forme cylindrique; le segment caudal est allongé et terminé en pointe avec une paire d'ocelles latéraux; plusieurs soies dressées sont présentes sur chaque segment du corps.
Adulte : 7,0 à 12,0 mm; le corps est brun ou noir; le pronotum est plus long que large; la carène latérale du pronotum est inclinée vers le bas et non visible en vue dorsale; la ponctuation du pronotum est variable. Les larves de plusieurs espèces du genre Agriotes (A. mancus, A. obscurus, A. lineatus et A. sputator) se développent dans de nombreuses cultures. L'espèce causant le plus de dommages est A. mancus<